Dimanche
26 octobre 2003
Hier
j'ai essayé de me remettre au courant des choses importantes en ce
bas-monde : j'ai maté un gros bout du prime de la Star Ac ! Alors
voilà ce que j'ai retenu :
-Elton
John a parlé français, j'ai rien compris.
-en
fait je suis mauvaise langue, il parlait pas si mal... Mais le temps
qu'il finisse ses phrases j'aurais déjà eu le temps de manger un âne
et faire rôtir une marmotte.
-Morgane
est une fille supra-sensible qui se cache derrière une apparence
forte : la preuve en images, on nous colle une séquence "sortez-les-violons-et-sortez-les-
oignons-faut-que-ça-pleure"
!
Après
tant d'émotion, Nikos et sa question qui tue : "alors,
Morgane, vous sentez-vous plutôt forte ou faible ?"
L'intéressée
et sa réponse qui a dû lui coûter son neurone : "je sais
pas... les deux."
Et
hop, on applaudit tous Morgane, qu'est-ce qu'elle est chouette comme
fille en fait !
-Les
Académiciens (ça le fait mieux que "les élèves de la Star Ac"
tout de suite) ont eu l'immeeeense privilège de chanter avec...
Pierre Perret. Ah ils sont comblés là.
-Djérèmeuh
a présenté sa nouvelle chanson, "Vivre ça" ; un de ses
potes est épaté, il avait écrit ça dans l'escalier du château de
la Star Ac il fut un temps de cela... Entre nous, il aurait pu aussi
l'écrire dans les chiottes.
Enfin
voilà, cela nous amène à une petite transition vers deux vers que
j'ai vu écrites dans les chiottes de la fac (hé oui je fais dans le
raffiné aujourd'hui...) :
Petits
cons illettrés et que la merde inspire,
Vous
êtes là pour chier et non pas pour écrire.
J'ai
trouvé ça rigolo et je suis bien d'accord.
C'était
le mot de la fin !
Lundi
20 octobre 2003
Je
sais que je ne suis pas sous le couvert de l'anonymat mais bon,
j'avoue que je me sens souvent très c... euh, stupide. Bien que (et
pas "malgré que", pitié ça ne se dit pas !) c'est la
plupart du temps à travers des petites situations sans grande
importance... encore heureux me direz-vous.
Par
exemple... franciliens, franciliennes, vous n'ignorez plus l'existence
et le fonctionnement du pass Navigo ? Ce truc génial qui fait ultra
stylé et qui fait un biiiiip plus ou moins gémissant à chaque fois
qu'on le passe sur la borne... Bah il m'est arrivé de passer désespérément
mon pass sur une borne non-équipée.
Merde,
ça marche pas...
*repasse
la carte sur la borne en métal*
Purée
fallait que ça tombe sur moi...
*regarde
la borne*
*cherche
un trou de souris pour se cacher*
Ou
alors, la fois où je suis restée plantée comme une canne à sucre
devant une porte d'un Virgin Megastore. Oui, cette idiote de porte
n'avait même pas le luxe de s'ouvrir automatiquement, quelle honte !
Il fallait la pousser ! (et bien sûr j'ai d'abord essayé de la
tirer, mais bon, ça...)
Ou
encore quand le bas de mon pantalon est resté coincé dans la porte
du RER... (je vous rassure, j'étais DANS le RER et pas sur le quai,
sinon...)
Enfin
bon, c'est juste des petites conneries dans ce genre... pas de grosses
"conneries avec un grand K ! " comme dirait mon prof de
biologie moléculaire. Tiens ça me fait penser à cette chanson de Bénabar
où ça dit : "alors c'est l'amour, avec un grand A... te voilà
contente, avec un grand... CON". Bon moi ça m'a fait rire, mais
y'a pas le contexte là, c'est pas drôle... Ca me fait aussi penser
à un gars du Loft 2 qui disait "l'amour avec un grand M",
arf arf. Et ça me fait aussi penser à .... hum je vais peut-être
arrêter de penser ou on va tomber dans des références peu
nommables...
Enfin,
quand je vois aujourd'hui une amie taper dans le distrib de serviettes
vide en pensant qu'il fera sèche-main, ça me rassure. Hi hi hi :)
Vendredi
17 octobre 2003
Tidadiduuumm
aujourd'hui était mon dernier jour de stage en pharmacie ! Comme le
suggère le mot bizarre qui fait office d'introduction à mon post, je
suis ravie. Je vais enfin pouvoir retourner à la fac et me lever à
8h tous les matins et être obligée de venir à tous les cours et
bosser le soir et... ... tiens, c'était pas si mal le stage ?
Sinon
de quoi pourrais-je me plaindre aujourd'hui (je n'en ai pas encore eu
mon quota quotidien de lamentations)... Mmh... Ah oui, l'autre jour
encore le RER était bondé et il y avait un bonhomme qui... ne
sentait pas le parfum délicat de la goutte de rosée sur la rose fraîche
à l'aube (pour donner un exemple simple). Hé oui ça a dû vous
arriver aussi plus ou moins souvent...
*voix
intérieure*
Lalalaaa
c'est bien connu j'adooore respirer par la bouche c'est pas grave en
tournant un peu la tête c'est mieux et puis ha non par pitié
bouge pas nooon pas les bras nooon haaa
*intoxication*
C'était
comme si toute une communauté de rats avaient décidé soudainement
d'une exhumation collective de leurs compatriotes tombés sous les dératiseurs...
Sans
blague j'ai lu quelque part que 50% d'hommes n'utilisaient pas de déodorant.
Enfin je me trompe peut-être et puis de toute façon les statistiques
c'est nul.
Regardez,
moi aussi je peux faire des statistiques.
Que
mangent les étudiants à midi avec 5 euros ou moins
Panini
20%
Sandwich
20%
Pizza
11,4%
Mac
Do 11,4%
Crêpes
11,4%
Grec
8,6%
Pâtes
8,6%
Autres
8,6%
Légumes
verts 0%
Fruits
0%
(Statistiques
réalisées sur une seule étudiante pendant deux mois)
Messieurs
et mesdames les nutritionnistes, j'espère vous avoir été utile.
Sur
ce je m'en vais grignoter un morceau, puis direction dodo avec grasse
mat' en option. Elle est pas belle, la vie ?
Mardi
14 octobre 2003
Ca
y est. Première semaine sans blogger. Je vous assure, c'est
dramatique. Non mais vous vous rendez pas compte, il y a des gens qui
n'attendent que ça, des news de ma vie, qui se jettent sur leur pc
tous les soirs pour voir si leur idole la limace a tapoté sur son
clavier !
(...
rassurez-vous, je m'entraîne pour mon prochain bouquin :
"comment j'ai perdu tout mon lectorat en me la pétant veugra")
Allez
aujourd'hui quelques extraits d'un bouquin appelé "Disorder in
the court" (merci Sam encore une fois !). Si ça vous fait pas
rire, c'est que soit vous avez quelque chose coincé quelque part
(restons polis), soit vous venez de voir plus drôle, auquel cas je
vous demanderais de m'envoyer ce truc si drôle que je puisse en
profiter aussi, d'abord. Hop, par
ici !
Mardi
7 octobre 2003
Vous
avez remarqué comme certaines personnes ont le don de dire dix
phrases à la place d'une ? C'est qu'on a d'un côté les
intarissables bavards et de l'autre... les gens bloqué en mode
"ma vie en résumé" (généralement mon cas j'avouerai...).
Par exemple, je pourrais vous dire : "l'autre jour, un gars dans
le rue m'a invitée à boire un verre... bah, j'ai refusé". Bof.
C'est plat non ? Voilà comment je pourrais tourner les choses...
L'autre
jour, ça devait être jeudi dernier, j'étais encore à Paris et je
rentrais chez moi... Je marchais doucement ce soir-là, flânant et léchant
les vitrines à n'en plus avoir de salive... Je m'arrête devant une
devanture particulièrement sympathique... Là, vous me visualisez ?
Jusque-là, il n'y a rien qui puisse vous intéresser je vous
l'accorde... Alors voilà : pendant que je faisais face à mon reflet
à contempler des babioles, -l'événement, le détonateur, le déclencheur
de situation arrive- une voix masculine se fait entendre.
"Vous
êtes très belle mademoiselle"
...
Pardon ? ça ne s'adresse pas à moi vous plaisantez... mon esprit
travaille une bonne paire de secondes. C'est qu'il était toujours
occupé par sa vitrine, le bougre ! Enfin, puisque j'étais seule sur
ma parcelle de trottoir et que les gens ne parlent pas aux vitrines en
disant "mademoiselle", je me retourne... et je croise le
regard d'un homme. Il est en train de s'éloigner mais il est à
demi-retourné et me sourit. Désolée pour ceux ou celles que ça intéresse
mais son physique ne m'a pas trop marquée, c'était un grand gars
blond à l'allure typiquement parisienne, pas vilain du tout, qui
devait balancer entre la vingtaine et la trentaine... Incrédule
j'esquisse aussi un sourire... et m'en vais dans la direction opposée
pour rejoindre mon métro. Et là... je n'ai pas fait vingt mètres
que j'entends quelqu'un courir derrière. Tiens, qu'est-ce...
"Mademoiselle,
je vous invite à prendre un verre !"
...me
lance ce jeune homme alors que je traverse la route. Oh vraiment ? Intéressant,
mais... Mon esprit a à peine le temps d'échafauder une réponse que
ma main avait déjà donné la sienne. Geste négatif. Nouveau
sourire, désolé cette fois. Je repars...
Et
voilà. Fin de l'histoire. Classique, je sais... Il n'empêche,
qu'est-ce que vous en pensez si je lui avais répondu : "si je
vous dis que j'accepte de boire un verre avec vous uniquement
parce-que j'ai soif et que vous me paierez ma consommation, et que je
m'en irais juste après l'avoir terminée même si vous êtes au
milieu d'une phrase, vous voulez toujours m'inviter"?
Lundi
6 octobre 2003
Il
y a des signes qui ne trompent pas :
-indice
n°1: je me réveille avec une vision d'horreur. En ouvrant les volets
ce matin j'ai vu... au sommet des arbres... DES FEUILLES JAUNES.
-indice
n°2 : petit Jésus est pris d'incontinence chronique. Enfin, encore
heureux que ça lui arrive surtout la nuit. Parce-que je n'ai rien
contre le parapluie ouvert dans la maison, mais certains, si. Qu'il se
soigne tout de même, par pitié !
-indice
n°3 : j'ai des stalactites qui pendent au bout de mon nez.
-indice
n°3 bis : j'ai l'impression d'avoir oublié mes mains dans le congélo.
-indice
n°4 : les petits oiseaux dans le jardin sont aussi muets qu'une carpe
paralytique.
-indice
n°5 : le plus évident certainement. TOUS les calendriers s'accordent
pour me dire qu'on est au mois d'Octobre ! Avec un grand "O"
comme "Oh non" !
Alors
docteur, c'est grave ?
...
Un
pull le matin, une couette chaude le soir, une bonne dose de patience
(5 petits mois, ce n'est rien...) et vous êtes prêts ! Automne et
son confrère Hiver n'ont qu'à bien se tenir, foi de limace !
[En
attendant j'ai pensé à la santé de certains yeux sensibles ! aux
oubliettes la police en 8 ! Alors Miyuki ? Heureuse :) ? (hop
hop par ici le billet de 50 €) ]
[17h04
: Et installation d'un Tag Board !]
Jeudi
2 octobre 2003
Je
ne m'ennuie jamais dans le métro. Même quand je m'en farcis une
heure par jour. Je ne sais pas pour vous, mais on a le temps de penser
à tout et n'importe quoi, comme le soir avant de se coucher (allez
vous n'allez pas me dire que vous n'avez pas une petit machine à
remonter le temps dans un coin du crâne qui vous berce tous les soirs
de réminiscences de petits bonheurs passés de votre petite existence
hein). On peut aussi laisser libre court à son imagination
(aujourd'hui je me figurais que le métro était un petit train sur
des montagnes russes... "attention au prochain virage, 'va y
avoir une chute de 80 mètres ! ... ah non, c'est au prochain virage !
... ah non, pas celui-là encore... ni celui-là... ni celui-là...
ni..." on déchante assez vite je l'avoue, hélas.). On peut
aussi regarder les gens, et deviner à quoi ils songent. Discrètement
bien sûr hein, pour éviter de croiser un regard outré de la-dite
personne (si les yeux étaient doués de parole, ils diraient
volontiers : "quoi, t'as un problème ? j'te dérange peut-être
? baisse les yeux, 'azy, baisse les yeux là, 'azy (euh, là non
quand même pas) ") C'est super dur en fait, imaginez, qui
aurait pu croire qu'en rentrant tout à l'heure, je ne pensais qu'à
une irrépressible envie de manger une omelette (si si je vous assure,
c'est vrai) ? Même en sortant de l'Actor Studio je doute que les
traits de mon visage réussissent à transmettre aux autres "mon
doudou contre une omelette !" -attention
la phrase qui suit a une particularité particulièrement particulière,
saurez-vous la deviner ?- A moins d'avoir un don hors du
commun, d'aucun pouvait savoir ça, d'autant plus qu'à aucun instant
ça n'a transparut sur moi.
...
...
Je
suis pitoyable, j'ai essayé de faire une phrase sans la lettre
"e" mais mon cortex atrophié a fait la grève au bout d'une
petite vingtaine de mots...
Donc,
le mot de la fin : je ne peux vivre sans "e", ni sans
"oeufs", car sans eux, je suis perdue !