-un
jour en été, année 2003-
Ha
nous y voilà ! il va falloir que je parle de moi...
Bon
première chose je suppose que certains se demandent pourquoi je me
fais appeler la limace (autant que quelques rares privilégiés le
savent sûrement...). Mais ! je ne crois avoir apposé la mention
"vous saurez tout sur moi" nulle part alors... pas de
grandes révélations ici.
...
...
(la
vérité c'est que c'est tellement con que je préfère faire comme
s'il y avait un grand mystère autour, ah décidément je ne peux rien
cacher)
Sinon,
comment me reconnaître, si par hasard la pensée que vous pourriez côtoyer
cette personne génialissime que je suis (et qui ne sait pas
faire dans l'ironie) vous effleure et vous tourmente jour et nuit ??
Déjà,
si vous habitez dans le fin fond de la Lettonie considérez que c'est
mort. Par contre, si vous dites banlieue sud de Paris, là tout de
suite c'est mieux. Et si vous dîtes Fac de Pharmacie à
Châtenay-Malabry c'est encore mieux. Et si vous voyez une étudiante
de 18 ans parmi tant d'autres dévaler à 17h30 à la sortie des cours
une pente à la poursuite d'un bus et se tordre la cheville au milieu
du carrefour en jurant dans son for intérieur contre ses talons
après avoir traversé sans regardé et qui... enfin bref, c'est moi,
et cette présentation est nulle.
Ha
ha j'imagine le jour où je serai à dîner aux chandelles dans un
charmant resto avec un bel inconnu (j'aurais dû utiliser le
conditionnel je crois que ce serait plus plausible), et que celui-ci
vienne à me dire, un regard pénétrant appuyant ses mots de sa voix
chaude et sensuelle (je vais arrêter avec les clichés après ça,
promis) : "mais... je parle, je parle mais je ne sais rien de
vous... parlez-moi de vous..." Et ce serait la déconfiture
totale. Aux oubliettes, la belle scène feuilletonesque américaine !
Dans le rôle de la fille pas spirituelle je serais parfaite... Et je
me rappellerai de ce jour où faisant mon petit site de mes petites
mimines j'aurai eu la flemme de chercher des
trucs intéressants à dire sur ma vie.
Et
les regrets me poursuivront, fantômes douloureux,
jusqu'au fond de ma tombe et ainsi vivrai-je dans la tourmente
de lancinants souvenirs telles une blessure sans cesse à vif et ah
j'arrête parce-que ça devient franchement nul là.
Bon
personne ne me connaît mieux là, alors quand j'aurai le temps je ferai mon questionnaire de Proust (et même
un portrait chinois peut-être, et aussi le questionnaire de Bernard
Pivot ! aah je vais m'amuser...) :)
-tututuuuut-
lundi
25 octobre 2004 : Ca fait plus d'un an que cette
page est là, entre temps je vous annonce que -oh surprise !- j'ai
gagné un printemps (et même un été, un hiver, bref je ne vais pas
faire l'affront de vous faire réviser les saisons oh), je n'ai plus
à courir après le bus, puisque maintenant je lui rentre dedans, en
voiture :) (enfin c'est faux, bien évidemment), j'aime les pizzas
mais ça ça n'a pas changé, et je me lève tous les matins du
pied gauche (et depuis la pub de Volvic, je mets toujours mes
chaussettes en commençant par la gauche. Toujours.).